Il mesurait sa vie à l'aune de sa mort
Son cœur était plus froid que le marbre
des tombes
Mes larmes y sombraient et mes vains
désespoirs
Ne pouvaient adorer plus rien que le
silence
À chaque mot d'amour il détournait
la tête
Et semblait désolé de tant
d'impuissance
Il est des morts vivants bien plus morts
que les morts
Leurs yeux n'ont plus l'éclat par
où se sait l'amour
Ils vont de corps en corps mais rien ne
les emplit
Errant de cœur en cœur cherchant ce qui
n'est plus
Jaime Jorissao
Traduit du portugais par Lirina Bloom