mardi 28 avril 2015

Deuxième méditation sur le LIVRE. 15 à 28

Le livre met le monde à l'échelle humaine.

Faut-il trouver un nouveau mot pour designer ces livres qui s'écrivent et immédiatement se lisent en déroulant le fil des Timelines ?

L'illustration du livre par des images a-t-elle commencé par un travail autour de la lettre ? Et par enluminures, fleurons et culs de lampe.
Dans le livre, l'image n'est pas toujours simple illustration, alors elle ne vient pas redoubler le sens porté par lettres, mots et phrases.
Dans le livre, et quel que soit son support, papier, papyrus ou écran, les modalités de dialogue entre images et lettres sont innombrables.

Le livre est-il en passe de devenir un volume virtuel, un volume à imaginer dont les pages au lieu de se tourner, se déroulent et défilent ?

Le livre tient dans la main.

Le livre est-il devenu une vieille baderne ?
Parler du livre est-il complètement démodé ?

Écrire sur le Fil et rêver du Livre.

L'amour du livre survit dans les maisons éditions où on découpe et colle à la main quand aucune machine n'aurait permis de réaliser l'effet.

La ligne éditoriale est la trace subtile du désir de l'éditeur et pas un créneau entendu comme niche commerciale.


Mais l'idée du Livre s'est transposée aux écrans.

Peut-on se passer de la représentation mentale du contenu d'un livre ?




Lirina Bloom
à partir des fragments publiés et lus via Twitter.
avril 2015. © (?)

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