Le 2 Novembre 2012.
Dans le cadre des Vases communicants
sur une proposition de Nicolas Bleusher :
interprétations croisées de la toile
d'Edward Hopper Drug Store (1927).
Sur le principe des échanges entre auteurs,
je reçois Nicolas Bleusher
et mon texte L'expertise se lit chez lui :
Les autres échanges du mois de novembre
sont à découvrir ici :
LB
En souvenir de Maryse Hache.
Drug Store
- 2 NOVEMBRE 2012
C'est qu'il y a deux Franck Silber, mesdames et messieurs les jurés !
Celui qui pèse, le jour, qui dose, concocte et empaquète, en blouse immaculée, entre fioles et bocaux, avenue des Amériques. Celui qui oeuvre au comptoir, derrière les tentures pervenche de la respecta-bilité, qui administre ses mots aimables aux constipés du quartier et aux migraineux de passage.
Et puis il y a l'autre. Je parle du prédateur, de celui qui attend son homme, la nuit venue, le sourire tapi dans l'encoignure d'une porte, cette porte qui ouvre sur un couloir étroit et qui conduit à la réserve de la pharmacie. Je parle du Silber perruqué, travesti, transformé. Je parle d'une organisation impeccable, d'une horreur méticuleuse, d'un sadisme en gants blancs, d'un plaisir monstrueux. Je parle de Franky-la soude...
Nicolas Bleusher
bref mais percutant... j'aime...
RépondreSupprimergrrr.......... je ne suis pas un robot....... impossible de rentrer le code... j'en suis à la 10ème tentative.... j'espère que ce sera la bonne...
Absolument bien ressentie, car donnant dans la vive impression,cette intro met en haleine et sait nous inviter à lire le reste de la nouvelle qui, à n'en pas douter, l'entoure ou lui fait suite. Bravo!
RépondreSupprimerUne interprétation qui se marie à merveille avec celle de Lirina Bloom, prolongeant ces premiers indices.
RépondreSupprimerHalte aux laxisme !
Superbe texte. Le scalpel tribunal et le style affirmatif presque expéditif, aucun doute possible. Cet homme est condamné à exploser des cailloux à vie. Bravo Bleuxher!
SupprimerZéo Zigzags