samedi 29 juin 2013

vendredi 28 juin 2013

Extraits épars n°4 de Stéphane Mallarmé.



Si, tout de même, 
n'inquiétait je ne sais 
quel miroitement
en dessous
peu séparable 
de la surface
concédée à la rétine -




Il doit y avoir 

quelque chose d'occulte 

au fond de tous, 

je crois décidément à quelque chose d'abscons, 

signifiant fermé et caché 

qui habite le commun






parce qu'ils puisent 

à quelque 

encrier sans Nuit 

la vaine couche suffisante d'intelligibilité

que lui s'oblige, aussi, à observer, 

mais pas seule - 






Tendre le nuage,
 précieux,

flottant sur 
l'intime gouffre de chaque pensée






L'écrit, 
envol tacite d'abstraction
reprend ses droits 
en face de la chute des sons nus

L'air ou chant sous le texte, 
conduisant la divination








dans une brisure disséminée, 

le hasard 
vaincu 
mot par mot, 

indéfectiblement le blanc revient






extraits épars de Le Mystère dans les Lettres. Stéphane Mallarmé.
Lirina Bloom ©