Tu entrais dans la nuit toujours à reculons
Tes mots accompagnant un tremblement des lèvres
Les fleurs de tes jardins pleuraient sous mes caresses
Les amours en allées les rires ensevelis
Tu avais la douceur des jours qui ont sombré
Comme font les navires et les soleils brûlants
Puis ton cœur s'enfuyait pour que nul ne le prenne
Ton cœur parti là bas où le corps ne peut être
Et tes mains embaumaient les matins délicieux
Quand dans tes yeux mouillés je voyais des chimères
Jaime Jorissao
Traduit du portugais par Lirina Bloom
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