jeudi 9 juin 2016

Jaime Jorissao. 1



Tu entrais dans la nuit toujours à reculons
Tes mots accompagnant un tremblement des lèvres

Les fleurs de tes jardins pleuraient sous mes caresses
Les amours en allées les rires ensevelis

Tu avais la douceur des jours qui ont sombré
Comme font les navires et les soleils brûlants 

Puis ton cœur s'enfuyait pour que nul ne le prenne
Ton cœur parti là bas où le corps ne peut être 

Et tes mains embaumaient les matins délicieux 
Quand dans tes yeux mouillés je voyais des chimères 


Jaime Jorissao
Traduit du portugais par Lirina Bloom



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