Lire à volonté
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C'est la faute à la mort
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Imite les dieux
Entre monde et cités
Vers l'infini des abstractions
LB remix de Str.fk. lat.no
Littérature, poésie, théâtre, récits, twittérature, photographie, vidéo. Entre voix, images et écriture. Expérimentations, essais erreurs. tentatives. Tenter parfois une création à plusieurs sinon collective. Voilà le projet. Bienvenue.
mardi 31 janvier 2012
lundi 30 janvier 2012
J'appelle à la terreur
J'appelle à
la terreur
Jusqu'aux
étoiles
Par les
sentiers ardus
Où les deux voix
alternent
Où toute
chose sacrée
Se pare de
mystère
LB remix de str.fk. lat.no
jeudi 26 janvier 2012
Qui nous oblige à mourir là ?
Qui nous obligera à mourir là ?
Un jour comme toujours.
Qui nous voudra morts
Ainsi
Ici.
Et alors
sans obéissance
Nous serons
Nous aussi
Dans l'ailleurs
Sans retour
Sinon
Dans la mémoire de ceux
Qui terrifiés
Diront
Eux oui
Mais nous non.
LB
mercredi 18 janvier 2012
Sans souci
Avant que la mémoire ne s'enlise
Que les baisers s'effacent
Les pierres des jardins
Miettes des souvenirs
Encore une fois
Nous regardent partir
Nous marchions sans souci
Nos pas s'appesantissent
Nos regards s'obscurcissent
Et partir cette fois
C'est mourir
LB
dimanche 15 janvier 2012
Don puis chaîne
Je hais cette machine
Je hais que demain soit dimanche
Je hais que tu m’aies écrit
me remettant dans l’attente
Je hais cette rencontre
Je hais ta patience
Je hais la neige
Je hais les kilomètres
Je hais la sagesse de la quarantaine
Je hais de me sentir en quarantaine
Je hais le temps et sa manière
impitoyable d’avancer
ni plus vite ni
plus lentement qu’il ne veut
Je hais quand le désir renait
Je hais les engagements qu’on doit tenir
Je hais mon corps de me parler de toi
Je hais tes escaliers où je ne suis pas
Je hais le jardin où tu n’es pas
Je hais cette
impression de t’avoir perdu
Je hais mon impatience
Je hais ma colère
Je hais mes violences
Je me hais de te désirer
Il va me falloir encore dormir sans toi
Comment fait-on pour tuer le désir
C’est dangereux de naître
Plus que de mourir
LB
samedi 14 janvier 2012
Deserts
Elle avait déjà traversé des
déserts bien plus grands...
des déserts de pierre...
des déserts de glace...
des déserts sans horizon...
sans autre horizon
qu'une ligne noire qui bordait un
gouffre sans fond
elle avait déjà traversé
l'absolu du malheur
les yeux grands ouverts
peuplés de désespoirs
qu'elle même n'avait même pas
reconnus
des désespoirs sans visage
des désespoirs comme un grand regard
vide
comme une bouche ouverte sur un cri
de silence
elle avait déjà il y a bien
longtemps tout perdu
aujourd'hui c'était comme si
c'était hier
ou juste la seconde d'avant
le silence avait rongé jusqu'aux
fibres de son coeur
avait refermé ses mains tendues
avait tordu son ventre
aujourd'hui il lui restait le
souvenir
de ces instants de l'horreur
totale...
elle s'était assise pour les
contempler encore
avant de les laisser disparaitre
enfin à tout jamais dans le gouffre
de l'oubli...
LB
jeudi 12 janvier 2012
Nuits
Il y aurait une nuit de soie
une nuit de velours
puis
une nuit
de velours
et de soie
Il y aurait une nuit
comme un rêve
une nuit de sommeil
dans un nid
de parfums
des étoiles
au ciel
amoureuses
elles aussi
des nuits de taffetas
et d'organdi
trouées de rire
brodées de sourire
froissées de désir
des nuits blanches
comme l'hermine
des nuits sombres
comme le bleu profond
des nuits mêmes
des nuits pleines
de murmures
comme des froissements
d'aile
des nuits interminables
et des instants trop courts
une larme de joie
posée partout sur toi
que je bois
puis deux
puis trois
encore
et pour toujours
encore
il y aurait les jours.
LB
mercredi 11 janvier 2012
Vendredi
C'est Vendredi
Il fait très chaud
et le jardin
est
une île
déserte
Tu reviendrais
Je construirais
un voilier
pour pouvoir
te rejoindre
Il y a des asphodèles
qui penchent
vers la mer
LB
lundi 9 janvier 2012
Ode au givre (2) La forêt.
SUR LES VITRES
D'AUTRES ARBRES ONT POUSSE
REDOUBLANT CEUX DU LOINTAIN
PIQUANTS ET ACERES
COMME AIGUILLES DE PIN
AU PAYS DU GIVRE
DES PARTERRES DE GLACE
DENTELLES AJOUREES
FROID OPAQUE
ET RUDE
AU PAYS DU GIVRE
DES OURS
D'ENFANCE AU CALME
DES FEUX DE CHEMINEE
UN AMOUR TROP REVE
AU PAYS DU GIVRE
UN REVE CHANTANT
COMME LA GLACE
TOMBANT DU TOIT
AU DEGEL
AU PAYS DU GIVRE
AU DELA DES VITRES
DANS LE LOINTAIN
REGARDE CE VISAGE
QUI TE REGARDE
AUSSI
DANS LES FENETRES
LES FENETRES
OUVRENT SUR DES PAYSAGES
D'UN PAYS INCONNU
ET POURTANT FAMILIER
AU PAYS DU GIVRE
LE GIVRE SE REPETE
CHAQUE ANNEE
ET T'ATTEND
COMME SEULE
UNE FEMME
SAIT
LB
dimanche 8 janvier 2012
L'homme aux costumes
Cet homme avait
Plus d'un costume dans son sac.
Plus d'un visage...
Plus d'une casquette...
plus d'un baiser...
plus d'un silence...
plus d'une caresse...
plus d'un secret...
plus d'un projet...
plus d'une tristesse...
plus d'un chagrin...
plus d'un regard...
plus d'un sourire...
plus d'un mot d'amour ...
plus d'une ressource...
plus d'une folie...
plus d'une apparence...
Plus d'un costume dans son sac.
LB
vendredi 6 janvier 2012
Les fées, encore une fois.
Et puis
C'est devenu
Comme les vagues
Sur les rochers
Des clapotis
Sur la coque
D'un voilier
Un bercement
Du cœur
Les étoiles
Qui s'allument
La nuit
En pleine mer
Comme le silence
Profond des toiles
De Poliakoff
Comme toute les beautés
Qui vous entrent
Par les yeux
Comme la joie
Des couleurs
Quand elles se rencontrent
Et jouent
A se répondre
Un
Répons
Comme du sacré
C'est devenu
Comme l'ordre du monde
Retrouvé
Une harmonie aussi
Des mots
Dans le corps replongés
Et replonger encore
Comme une paix heureuse
Sans la tranquillité
Comme une paix vivante
Presque palpitante
Une réconciliation
Qui oublierait les guerres
Comme une musique
Quand elle vous emporte
Des souvenirs
Qui s'y mettent
Comme les premiers
Mouvements
D'un enfant
Qu'on a porté
Comme l'inconnu
Qu'on aurait
Rencontré
Pas encore
LB
mercredi 4 janvier 2012
La dure guerre
Dure guerre
Ce barge
Ce corbeau
Ce bourreau
Ce mormon
Ce bègue
Ce mac
Ce mec
Ce gradé de bureau
a bradé
a gommé
a cramé
a barré
dur
dur dur
LB
lundi 2 janvier 2012
Le Vallon de Valrugues
sure d'elle
légère elle vogue
sur la vague
dévale vers les vallées
dorées
vers les vallées
rouge sang
d'un ovale donné
LB
Isocèle. Merci à Strofka.
.sure d'elle
sur la vague
elle voguait
aile légère.
Strofka Méop
Isocèle. Merci à Strofka.
.sure d'elle
sur la vague
elle voguait
aile légère.
Strofka Méop
Place Bellecour
avec précaution
je mets mes pas
dans les pas de tous les jours
et
marchant lentement
je sens
le crissement doux
des graviers rouges
de la place Bellecour
LB
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