jeudi 8 août 2013

Septuor140. Série des Ôdes à TOI.

Ô Toi Mon banc Sous le platane Juste à côté de la porte D'entrée de la maison au feuillage De mistral ta pierre dit les anciennes carrières.




Ô Toi Terre si Petite éperdues Les mers montagne plaine Sources bois prairies lacs hurlent Sans secours possible, cet équilibre si fragile.



Ô Toi Plein de Grande patience De persévérance, Mandela Qui avance lentement vers tes morts Leur passé de souffrance de noblesse de liberté.






à Noël Bernard

Ô Toi Parti en Vacances vivant Vide vacuité place nette Caresse d'autres paysages et change L'air toujours respiré qui t'embrumait les yeux.






Ô Toi Cet abri Chambre qui clôt Le sommeil et son peuple D'images et de hantise en manque du Jour qui est la lumière hésitante à sa fenêtre.




Ô Toi Dansante Glissante parole Martelée maudite miracle Du poème rythmes secrets de chaque Humain chantant son chant, tout intérieurement.




©Lirina Bloom

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